Que cache le ciel?
Le ciel et ses étoiles brillantes, fillantes que l'on apercoit en levant la tête les soirée d'été, sont un spectacle auquel on s'est habitué, mais il se cache plus loin, au plus profond de l'univers des objets très intéressant et dont on ne soupsonne pas l'existance.
C'est le cas des quazars ou pulsars, des boules de fer de 20 à 30km de diamètre tournant sur eux même de quelques tours par minute à plusieurs centaines de tours par secondes suivant les pulsars étudiés.
Leur composition métalique leur confit un puissant rayonnement radio qui parvient jusqu'à nos radiotélescope.
Voici ce qu'ils entendent pour un pulsar qui tourne à 1,4 tour par seconde:
Et maintenant à l'écoute du pulsar le plus rapide que l'on connaisse, 642 tours par seconde. Cela donne une idée des forces de gravitation en présence pour éviter que la matière ne se disperce dans l'espace sous l'effet de la rotation. Sa fréquence de rotation est aussi précise que notre meilleur horloge atomique. Autant dire qu'il va tourner pendant encore longtemps...
Les intérêts du téléscope
Ceci est un apercu de ce qu'il existe dans le monde d'en haut. Mais pour avoir accès à ce monde qui s'exprime surtout avec la lumière, il nous faut mieux la voir. C'est ce que l'on fait avec les téléscopes, car là ou l'oeil de l'homme collecte autant de lumière que ne lui permet sa pupille, le téléscope lui en collecte autant que le diamètre de son miroir le lui permet. Un télescope de 200mm de diamètre a une surface 1100 fois plus importante que notre pupille. Il collecte donc 1100 fois plus de lumière. L'image est donc bien plus lumineuse qu'à l'oeil nu, une quantité d'étoiles apparait, le ciel se révèle.
Un téléscope est une machine à remonter dans le passé.
Etonnant non?
Plus le diamètre d'un télescope est important, plus on vois des objets lointains, et plus on vois loin, plus ce que l'on vois est passé depuis longtemps.
Expliquons nous.
Prenons commme exemple un moyen de transporter l'information beaucoup moins rapide que la lumière: un facteur le son.
Imaginons qu'un montagnard qui possède un chalet au sommet de la montagne veuille inviter ses deux amies à diner. L'une se trouve sur le versant de la montagne d'en face, et la seconde garde les moutons non loin de là. 
Lorsque le montagnard va faire son annonce en criant de toutes ses forces: "Je vous attends pour diner ce soir", la fille la plus près de lui sera au courant dans l'instant. Elle tiens donc une information émise il y a 0,5 seconde par exemple. Alors que le temps que le son ne se propage jusqu'à l'autre versant pour avertir la seconde fille, des secondes ont passées. Au moment ou elle entend le message, elle tiens alors une information qui date de 4s par exemple.
L'une a écouter un son proche, l'autre un son qui venait de loin. L'une a une information récente (0,5s), l'autre une information plus vielle (4s).
Si au lieu de crier, il utilise de la lumière, et allume une torche, la démonstration est identique.
Morale de l'histoire : l'une aura 3,5s de plus pour se préparer. Plus une information nous parvient de loin, plus elle est vielle, donc on recoit du passé.
C'est pourquoi plus on vois des objet lointain, plus on observe ce qu'ils étaient il y a longtemps.
Les meilleurs télescopes professionnels parviennent à observer des galaxies telle qu'elles étaient il y a 13 milliards d'années, soit 600 000 millions d'années après leur création.
Le début d'une aventure
La fois ou j'ai su qu'il était possible de construire un téléscope de ses propres mains, j'avais déjà mis un pieds dans le projet.
Je décide donc de me lancer dans l'aventure de la construction d'un téléscope d'une puissance suffisante pour pouvoir observer les détails des planètes. 
C'est donc le choix d'un diamètre de 250mm que j'ai retenu. La structure sera de type "DOBSON" comme sur la photo, ce qui a l'avantage d'être réalisable artisanalement, transportable, léger, et tout aussi performant qu'un autre modèle. Son inconvénient est qu'il est statique et donc ne compence pas la rotation de la terre. On ne peut donc pas prendre de photos qui nécessites de longues poses. Cela dit, là ou le télescope de même diamètre avec une monture équatorial (équipement pour compenser la rotation de la terre) devient vite inabordable, le dobson se démarque, et avec un miroir de grande taille permet de faire des observations de qualité.
Les DOBSON sont de type téléscope de Newton: ils sont composés de trois pièces optiques, le reste du télescope sert à les tenir et à les aligner. 
Les rayon lumineux de l'astre arrivent sur le miroir primaire, qui les fait converger dans le miroir secondaire qui a comme fonction de changer l'orientation des rayons, puis l'occulaire réalise la mise au point de l'image pour que l'oeil placé derrière n'ai pas besoin d'acomoder pour voir l'image nette.
La pièce centrale d'un télescope, qui est aussi la plus honéreuse est donc le miroir primaire, et c'est cette pièce, qui a pourtant besoin d'être d'une précision extrême qu'il est possible de réaliser soi-même. Il n'est pas rare que des amateurs réussissent des miroirs primaires d'une qualité largement supérieur aux miroirs des télescopes du marché réalisés avec des marchines qui ont l'inconvénient d'être trop régulières, ce qui est un vrai défaut en optic. Ce miroir est en fait un disque de Suprax (verre peu sensible aux déformation sous la contrainte thermique) à qui l'on donne une forme sphérique, qui sera recouvert d'une fine couche d'aluminure pour donner le pouvoir réflecteur au verre. La précision finale de cette pièce sera de l'ordre de quelques nanomètres (1 millionnième de millimètre).
"C'est toujours un objet de surprise pour un profane d'apprendre que les surfaces les plus précises que l'homme sache réaliser, sont faites à la main sans le secours de la moindre machine et grâce à des procédés apparemment enfantins. 
Nous sommes victime de notre « bon sens », lentement façonné par ce siècle mécanique à admirer les belles machines
compliquées. il nous faut faire un
effort réel pour avoir une vue un
peu saine de la question." extrait du livre La construction du télescope d'amateur par Jean Texereau.
Le miroir secondaire bien que simple d'apparence nécessite un équipement particulier pour sa fabrication car c'est une ellispe découpée en biais. Le miroir sera donc acheté ainsi que les occulaires.
Voici donc les détails de la réalisation du miroir primaire de mon télescope.
Suite: Réalisation du miroir
Icise poursuit la construction de la structure du Dobson.